Publié le 29 Mai 2023
Le label « bâtiment biosourcé » est délivré par l’État afin de valoriser dans la construction l’utilisation de matériaux biosourcés. Il comprend plusieurs niveaux d’exigence.
L’application des exigences du label biosourcé est basée sur le volontariat. Il ne peut être décerné qu’à un bâtiment neuf, quel que soit son usage. Seul un bâtiment ayant fait l’objet d’une certification qui porte sur sa qualité globale peut recevoir cette distinction. L’objectif du label « bâtiment biosourcé » est de mettre en avant les produits de construction qui contiennent une quantité significative de matériaux biosourcés. Ce label comprend des critères quantitatifs (quantité de matériaux mis en œuvre) et qualitatifs (utilisation de bois issus de forêts gérées durablement, faibles émissions de composés organiques volatiles, fiche de déclaration environnementale et sanitaire..). Il peut être délivré par un organisme certificateur CERQUAL, CEQUAMI ou CERTIVEA.
Chaque niveau de label comprend tout d’abord un taux minimal d’incorporation de matière biosourcée exprimé en kg/m² de surface de plancher en fonction de l’usage du bâtiment. Pour le 1er niveau de label, il est de plus nécessaire d’avoir utilisé au minimum 2 produits de construction biosourcés. Ces matériaux peuvent appartenir ou non à la même famille. Ils doivent en revanche remplir des fonctions différentes (structure, isolation, etc.). Pour le deuxième et le troisième niveau de label, au moins deux familles de produits de construction biosourcés doivent avoir été mises en œuvre : bois, ouate de cellulose, chanvre, coton recyclé, paille… Le label « bâtiment biosourcé » ne doit pas être confondu avec les labels « produit biosourcé » et « produit biosourcé plus » qui émanent d’une initiative privée.
