Publié le 30 Août 2023

À partir de 2025, la qualité de l’air intérieur des établissements d’accueil de personnes âgées ou médico-sociaux devra être régulièrement surveillée. Une étude réalisée par l’Oqai (Observatoire de la qualité de l’air intérieur) montre que ces établissements ont d’ores et déjà d’excellents résultats.

L’étude en détail

L’Oqai a étudié la qualité de l’air intérieur dans 97 bâtiments accueillant un public sensible entre 2019 et 2021 : Ehpad, établissements d’accueil de personnes handicapées (adultes ou enfants), unités de soins de longue durée… L’étude a porté sur le taux de CO2 (un indice de confinement de l’air) ainsi que la présence de polluants tels que les composés organiques volatiles (COV), les particules fines (PM2,5), les aldéhydes et le dioxyde d’azote. Les mesures ont été réalisées dans les chambres et dans les espaces de vie en commun.

De bons résultats

La concentration en CO2 atteint en moyenne 620 ppm en journée et à 628 ppm en nuit dans la moitié des pièces, ce qui reste inférieur au seuil de référence du HCSP (Haut Conseil de santé publique) de 800 ppm. Les écarts sont cependant fréquents, en particulier la nuit. Le seuil est ainsi dépassé au moins une fois en journée ou pendant la nuit dans une majorité des pièces. Les auteurs soulignent néanmoins que le CO2 n’est pas dangereux en soi et est avant tout un marqueur du renouvellement de l’air. Or, un air qui se renouvelle peu entraîne une plus forte concentration de polluants. Ces derniers restent cependant à des niveaux modérés, selon l’étude. Les dépassements des valeurs guides ne sont ainsi constatées que dans 8% des pièces pour les PM2,5, 12% pour le dioxyde d’azote, 9% pour le benzène et 2% pour les aldéhydes. Des valeurs bien moindres que ce qui peut être parfois mesuré dans les habitations ou les écoles.

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