Publié le 10 Octobre 2023

L’IBC (Ingénierie Bois Construction), association regroupant des bureaux d'études indépendants travaillant avec des architectes et des entreprises spécialisées en matériau bois, s’inquiète dans un communiqué de presse des conséquences du projet de révision de l'arrêté du 25 juin 1980 concernant la sécurité incendie des ERP.

Plusieurs sujets d’inquiétude

L’IBC souligne tout d’abord que le projet de texte ne permettra pas d’avoir du bois visible sur les bâtiments, même en rez-de-chaussée alors que les collectivités sont souvent attachées à l’aspect chaleureux de ce matériau. L’association s’inquiète de plus de l’impact environnemental du projet qui risque de ralentir la dynamique actuelle de la RE2020 en rendant plus compliquée l’utilisation de matériaux bois dans la construction. L’IBC s’inquiète enfin de la complexité du texte et de l’absence d’étude d’impact.

Les demandes de l’association

L’IBC demande donc que le cadre réglementaire pour les bâtiments dont le dernier plancher est à 8 m maximum ne soit pas modifié. Elle souligne que cela fait plus de 40 ans que la conception et la construction de ces bâtiments sont maîtrisées. Ils ne sont de plus pas sujets à une sinistralité accrue, selon les statistiques des SDIS. L’association souhaite également que les résultats de l’étude financée par l’Ademe sur les bâtiments de plus grande hauteur soient pris en compte. Cette étude a pour objectif d’apporter des solutions validées par le FCBA, EFECTIS et le CSTB. Dans ce contexte évolutif, l’association demande un moratoire sur la révision de l’arrêté pour pouvoir arriver à un équilibre entre faisabilité technique, risques maîtrisés et enjeux environnementaux.

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