Publié le 30 Mars 2023
Certivea, organisme de certification et de labellisation, a mené une étude pour vérifier la compatibilité de 3 certifications HQE tertiaire avec la taxonomie verte européenne.
Dans le cadre de la taxonomie verte, les entreprises européennes comptant plus de 250 collaborateurs et avec un chiffre d’affaires de plus de 40 millions d’euros doivent rendre compte de la durabilité de leurs activités à partir de janvier 2023. Certivea s’est donc penché à l’automne 2022 sur la mise en place de cette obligation dans l’immobilier tertiaire en s’intéressant à la compatibilité entre HQE et taxinomie européenne.
L’organisme s’est intéressé à 9 certifications HQE appliquées au bâtiment : 3 certifications NF HQE de 2011-2012, 3 certifications HQE-BD V3 et 3 certifications HQE-BD V4. Chacune d’entre elles comprend des versions distinctes pour la construction, la rénovation et l’exploitation.
Selon l’étude réalisée par l’organisme de certification et de labellisation, à peine 50% voire aucun des critères de la NF HQE sont attestés compatibles avec les techniques imposées par la taxinomie européenne. Les certifications HQE-BD V3 présentent elles aussi de fortes incompatibilités avec les exigences de la CEE, en particulier pour les volets acquisition et propriété de bâtiments.
Pour Certivea, seule la HQE-BD V4 peut être considérée comme une aide opérationnelle dans le cadre de la mise en œuvre de la taxonomie verte européenne. L’organisme souligne en effet que, si les deux corpus techniques diffèrent, ce qui les rapproche est plus important que leurs divergences.
